mardi 27 janvier 2009

VIVE 2009

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2009
SANTE ET PROSPERITE

dimanche 25 janvier 2009

TRISTE FIN 2008








Avant de commencer l'année 2009, j'avais vraiment envie de finir 2008 en beauté. J'ai donc programmé une journée voile vers St Lucie sur le catamaran de mon pote Sébastien, le Sun Tropic, basé à St Luce. Nous étions 28 passagers à embarquer. La journée semblait parfaite, navigation vers Castries, balade en bus vers River Rock, une cascade à découvrir, déjeuné sur place, retour vers Marigot Bay pour la baignade et ensuite retour à Saint Luce.
La première partie fût plutôt sympa, nous avons même approché le Black Pearl, bateau qui a servi au film "Pirates des Caraïbes".
La deuxième partie fût chaotique ; le bus comprenant un chauffeur et un guide nommé Rodrigue nous a embarqué à Castries, et dans la bonne humeur nous avons fait route vers River Rock. Au bout d'une vingtaine de minutes, le chauffeur a quitté la route principale et engagé son vieux bus sur le chemin d'environ 7 kms qui mène à la cascade. Nous avions parcouru a peu près 5 kms sur ce chemin poussiéreux quand le pire arriva. Une bande armée, cagoulée nous a coupé la route, fit irruption dans le bus, les armes à la main afin de nous dépouiller. Ils ont commencé par jeter le guide Rodrigue dans le fossé, un flingue sur la tête. Ils lui ont ordonné de nous traduire de tout leur donner, sinon, pan !! Quand j'ai vu qu'ils arrachaient bracelets, chaînes et montres, j'ai juste eu le temps car j'étais à l'arrière du bus et près d'une fenêtre, d'ôter ma Tag Heuer de mon poigné, la glisser dans mon slip de bain et surtout camoufler la différence de bronzage en laissant pendre mon bras par la fenêtre. Je n'ai pas pu sauver mon sac à dos qui comportait des cadeaux achetés pour Françoise et mon appareil photo, ainsi que mon porte monnaie avec quelques dizaines de dollars EC. Dieu merçi, je n'avais rien d'autre, je n'avais nullement besoin en terre étrangère de trimbaler tout mes papiers, mon téléphone portable et mes cartes de crédit. Cela n'a pas été le même schéma pour les autres ( les touristes) qui avaient tout sur eux : passeport, permis de conduire, carte vitale, cartes de crédit, argent, téléphone, caméra, appareil photos et j'en passe.
Le travail achevé, ils ont piqués les clés du bus, nous laissant sur ce chemin désert.
Je n'en dirait guère plus, cette affaire a fait une vraie histoire en Martinique, le Procureur de la République s'en est mêlé, même RFO, la chaîne télé locale, en a fait un reportage au journal d'un soir.
A oublier!!!

samedi 24 janvier 2009

OMAR







OMAR
Nous sommes en novembre 2008, la saison cyclonique touche à sa fin, et bien non, le cyclone OMAR se forme en Caraïbe et décide de faire du Nord Est vers les îles du Nord. Bien mal à qui n'a pas su prévoir, non pas le vent, mais la houle. Tout ce qui était exposé à l'ouest craignait fort.
Je peux dire que je n'ai jamais vu autant de bateaux allés se planquer dans la baie du terrain de Golf et le bourg des Trois Ilets. Tous les bateaux de la marine et remorqueurs ont quittés Fort de France pour nous rejoindre. Bien mal en a pris à ceux qui sont restés au mouillage de l'Anse Mitan. Une houle cyclonique de 6-7 mètres est venu déferlée sur les rivages exposés.
Notre ponton du Bakoua a disparu. Il ne reste plus rien de la station service en bout de ponton ni du ponton lui même. Il ne reste qu'un bout du restaurant. Cet endroit était vital pour la plaisance, nous pouvions faire du carburant, le gaz, l'immigration et la douane, et rencontrer d'autres plaisanciers au bar restaurant. Les marins sont de grands bavards, ils aiment bien raconter leurs histoires de navigation !
La plage ressemble maintenant en pire à celle de Nice, plus de sable fin, les roches et galets ont pris la place ; c'est désolant !!!
Nous espérons que tout ça sera remis en place un jour.

YOLES RONDES








Les premiers marins pêcheurs de la Martinique se servaient de gommier (embarcation tirée d'un tronc d'arbre du même nom). Cette production d'arbre finit par s'épuiser dans nos forêts en même temps que le nombre de pêcheurs augmentait.
Dans les années 40, un charpentier du François réussit à concevoir une embarcation s'inspirant à la fois du gommier et de la yole Européennne. La yole acquit ses lettres de noblesses et s'implanta sur la côte Atlantique de Grand Rivière à St Anne.
Les pêcheurs utilisaient principalement la voile pour revenir de leur lieu de pêche et se lançaient des défis ; il s'agissait de ne pas arriver le dernier sinon ils perdaient le produit de la pêche. Plus tard des courses sauvages furent organisées le Dimanche.
L'engouement du public fut tel que des courses furent programmées lors des fêtes patronales, pricipalement dans les communes du François, Robert et Vauclin sous l'implusion de mécènes. Ainsi naquit la course des Yoles Rondes de la Martinique. Plusieurs manifestations sont organisées mais incontestablement, le tour de la Martinique qui se déroule fin juillet, début août en huit étapes est un évènement majeur. Le tour est fédérateur et les Martiniquais conscients de cette richesse se déplacent massivement pour suivre les exploits des coursiers qui représentent une vingtaine de Yoles. Cette course est unique au monde et aujourd'hui est devenue mondialement connue.

VACANCE AVEC MON FILS SEBASTIEN











Françoise n'aime pas le bateau, c'est surtout à cause de la peur viscérale de la mer consécutive au cyclone MITCH (1998) circulant en Caraïbe ; il nous avait amené une forte houle sur les côtes de St Martin. Nous étions à la plage de Grand Case avec des amis, Denise et Ulysse, et comme à son habitude Françoise a voulu aller se baigner sans avoir vu qu'un rouleau beaucoup plus grand et haut que les autres allait déferler sur la plage. J'ai compris tout de suite et je n'ai eu que le temps de me jeter dans le rouleau où elle avait disparu. Il m'a fallu une chance inouïe pour l'avoir agrippé par les cheveux sans la voir. J'ai réussi péniblement à la ramener sur la plage; elle était à poil, le nez, la bouche et les oreilles pleins de sable. Elle s'en est sorti très choqué. Voilà l'histoire, depuis ce jour là, la mer est son ennemi !!!
Nous avons donc navigué en homme. Les quelques jours que le mariage nous avait pris nous a limité dans le temps, nous avons donc caboté autour de la Martinique. Nous avons tout le même eu le temps de faire une escapade à St Lucie avec Passion, un catamaran de sortie à la journée de 25 mètres. Passion peut accélérer à 20-23 noeuds, grisant!!

MARIAGE











Rien de plus beau qu'un mariage sous les tropiques. soleil et ambiance assurés. Nous étions peu nombreux, 11 seulement mais ce n'est pas le nombre qui compte mais la qualité. Nous avions même invité des Bordelais de passage, qui en retraite, faisait le tour de l'Atlantique avec leur bateau de 9 mètres environ. J'ai rencontré les Girondins Gérard et Christian au chantier naval du Marin, on a sympatisé, il m'ont filé un coup de main pour monter en tête de mât débloquer l'enrouleur de génois.
La fête s'est étalée sur quatre jours : La veille du mariage, le jour, et les après jour ont été un succès sur tous les plans. La fête finie, tout notre petit monde est reparti. Mon frère Christian, sa femme Jeannie et leur fils Jean Christain sont rentrés chez eux à Miami, Mon frère André à Angers, les amis Américains de la famille, Dec et Emilie, à San Francisco, mes deux marins ont repris leur navigation retour vers Bordeaux via Les Acores et mon fils Sébastien est resté en vacance pour naviguer avec moi.

vendredi 23 janvier 2009

CYCLONE DEAN - 2007








Je dois attirer ces phénomènes car à La Martinique ils avaient été tranquille depuis plus de 20 ans. En tout cas, le mercredi 15 août 2007, le jour de l'ascension, je me trouvais avec ELIANE VI, mouillé dans la baie de Schoelcher près de Fort de France quand la nouvelle me parvint alors que je prenais l'apéro avec mon copain Raymond, douanier et quelques autres résidents. Mon téléphone portable sonna, c'était Françoise qui me pria d'allé jeter un coup d'oeil sur le site internet météo du National Hurricane Center. Raymond m'emmena rapidement aux bureau des douanes afin de vérifier ce que je redoutais. DEAN nous arrivait dessus avec des vents de 220 kms heure. J'ai salué tout le monde, sauté dans mon annexe pour retourner à bord d'ELIANE VI et vite rejoindre un abri. J'ai été me planquer dans la mangrove de Génipa près de l'aéroport. Cet endroit que j'avais déjà sondé auparavant me paraissait le plus approprié compte tenu de la direction que les vents allaient avoir. Le 17 août, le baston arriva et il n'y avait plus qu'à prier. Cette fois çi, la chance m'a sourit ; après le passage de DEAN, il y avait énormément de bateau au tas sur l'île mais pas le mien. A part la girouette anénomètre qui manquait et un grand désordre à l'intérieur, ELIANE VI flottait.
j'étais sauf !!! mais l'île ressemblait à un cauchemar. Il aura fallut faire vite pour tout remettre d'aplomb avant la saison touristique.
Trois mois plus tard, le 30 novembre 2007 pour être exact, un violent tremblement de terre de 7,3 sur l'échelle de Richter nous a rappelé que nous étions aussi dans une zone très sismique.
cool!!!

jeudi 22 janvier 2009

ALTICA







notre vue ---}




ALTICA est située à l'Anse Mitan dans le sud de la Martinique. Cet endroit est définitivement un endroit où nous nous sentons bien. l'île est magnifique, il y a la mer, la montagne, et le temps c'est plutôt l'été toute l'année. Les locaux sont plutôt sympathique et certainement pas agressif comme dans certains endroits en Caraïbe"
C'est certainement et incontestablement le paradis de la voile quand bien sûr les cyclones vous foutent la paix. C'est aussi, avec une mer avoisinant les 27° toute l'année, le must pour les baigneurs et plongeurs.
Mauvais côté :

Nous devons travailler comme tous citoyens mais notre travail est à 5 minutes d'Altica, donc pas de métro. Par contre ceux qui vont travailler sur la zone de Fort de France, nous les plaignons pour les bouchons incessants.
Il faut reconnaître aussi que la vie de tous les jours est plus chère qu'en métropole.
Nous reviendrons plus tard sur la vie içi.

RETOUR DANS LE PASSE - 1998 à 2006











L'année 1998 fut incontestablement la meilleure puisque j'ai rencontré Françoise qui travaillait comme comptable chez un de mes clients à St Barth. J'habitais à St Martin et tous les week end je faisais le trajet en bateau des 20 miles nautiques qui séparent les deux îles. Il ne nous a pas fallu très longtemps pour décider que la bien aimée viendrait s'installer à St Martin. Nous avons eu une période faste entre 1998 et 2003, un travail intéressant, mais je n'avais plus de bateau. Peu importe, je trouvais toujours un copain pour allez faire un tour en voilier dans un mouillage idylique. En 2003, pour quelques soucis de santé de Françoise, nous avons quitté St Martin pour s'installer aux Sables d'Olonne. Nous n'avons pas fait grand chose, j'ai tout de de même acheté un petit bateau pêche promenade à voile et à moteur de type EDEL pour aller pêcher dans la baie des Sables. Souvent, en manque de navigation, je faisais route à la voile pour quelques jours vers l'île d'Yeu, d'autre fois à St Gilles Croix de Vie, ou bien vers l'île de Ré et La Rochelle.
En début 2006, le destin a décidé de nous renvoyer en Caraïbe, à La Martinique cette fois çi.
J'avais entre temps vendu mon EDEL et acquis mon nouveau bateau de type Jeanneau, un aquila de 28 pieds du nom d'ELIANE VI. Ne voulant pas le vendre ou le laisser sur place, je l'ai embarqué sur un cargo à La Rochelle à destination du Marin à La Martinique.
ELIANE VI parce que c'est le prénom de ma défunte maman et 6 parce que nous sommes 6 frères. D'ailleurs mon EDEL s'appelait lui aussi ELIANE.
Nous nous sommes donc retrouvé dans notre nouvelle résidence "ALTICA" situé dans le sud de la Martinique.

RETOUR DANS LE PASSE - 1989 à 1998




Ces dix années ont été en partie prisent par des navigations permanentes en Caraïbe et au Vénézuela jusqu'en 1992 et une traversée de l'Atlantique nord sur un Océanis 390. J'ai fait plein de choses, évité les trafiquants de drogue au Vénezuéla qui voulaient se servir de mon bateau, me cacher également des flics locaux qui arrondissent les fins de mois sur le dos des touristes, subit le méchant cyclone HUGO en 1989 en Guadeloupe, jouer pour de vrai aux pirates. Avec des connaissances de St Barth, nous nous étions mis dans l'idée d'aller récupérer un trésor que le capitaine Morgan aurait coulé il y a bien longtemps à quelques miles des côtes d' Haîti. Le trésor existait bien puisque nous avons retrouvé 2 canons. L'histoire s'est mal terminée puisque probablement par jalousie, nous avons été la cible des tontons macoutes, sorte de mafia Haïtienne, qui nous tiraient dessus dès que l'on venait à terre et venaient ensuite sur des barquasses près du site de plongée. On s'est sauvé en vitesse. Le capitaine a fait traîner les deux canons amarrés sous le cargo pour les ramener à St Barth. Ironie du sort, 2 jours plus tard quelqu'un dont nous ignorons l'identité nous a volé les canons sous le bateau. Allez savoir !
Un jour, ce qui devait arrivé arriva, ma caisse de bord personnelle étaient devenue défaillante, j'ai dû me contraindre à retourner travailler. L'endroit le plus propice s'avérant être St Martin, j'ai donc, l'âme en peine, dû me réhabituer à des horaires de travail, le cul collé sur un siège devant un ordinateur. J'ai dû mettre deux ans à remettre mon moral au dessus de la barre pitoyable de la déprime. l'année 1995 qui devait devenir une année plutôt faste devint début septembre un véritable enfer.
Le cyclone LUIS, (photos jointes) d'une puissance phénoménale est venu nous frapper de plein fouet. Le résultat a été éloquent = plus rien sur l'eau, dans le lagon et sur terre. le compte des disparus = inconnu !!
J'ai bien entendu perdu CHIMERE VI, qui s'est envolé et a coulé dans le lagon. Pour ne pas en rester là, 15 jours plus tard, le cyclone MARYLIN est venu lui aussi nous frapper et finir le travail de LUIS et sinistrer ceux qui avaient eu la chance de s'en sortir à LUIS.
Les années suivantes ont été assez importantes en phénomène cyclonique :
1996 BERTA
1998 GEORGES
1999 JOSE ET lENNY
2000 DEBBY
on eu enfin la paix en 2001 !!

lundi 19 janvier 2009

DEPART DE L'AVENTURE - 1988


C'est le 17 mai 1988 que j'atterrissais à l'Anse Mitan, plus précisément à la marina de la Pointe du Bout ou m'attendait CHIMERE VI, le catamaran de 33 pieds que je venais d'acheter.
Mon but n'était pas de rester à La Martinique, mais bien de rejoindre les îles du Nord, en particulier St Barth ou m'attendait une nouvelle vie.
Je me suis empressé de préparer CHIMERE VI pour sa navigation vers le nord, et 15 jours plus tard, je rejoignais mon premier mouillage, celui de Gustavia.
Les rencontres furent nombreuses, les soirées étaient interminables au Sélect, le bar des marins. J'ai eu deux jobs : J'ai fait la connaissance de Serge Huguet et son St Barth Express, une construction amateur en bois de type cigarette. Il faisait la ligne en St Barth et St Martin. J'ai été son équipier pendant quelque temps. Le voyage était toujours un folklore, nous trimballions passagers et fret dans une mer toujours démontée au retour. Les trois quarts du temps, tout le monde ou presque arrivait trempé. Le Capitaine Serge prenait toujours quelques whisky avant de partir car compte tenu de sa position de pilotage, il arrivait douché et frigorifié malgré la chaleur extérieure. Les passagers étaient toujours content de cette aventure !!
J'ai également rencontré Jean Karsenti, qui n'était pas un marin, mais un marchand de meubles. Après avoir sympatisé, il m'a demandé si je voulais bien m'occuper de ses comptes. J'ai accepté, c'était un travail de quelques heures par jour, ceci me convenait très bien.
La vie à St Barth est tellement différente de celle de la métropole que l'on a plus envie d'en bouger.

PREMIER MESSAGE




Nous sommes le 19 janvier 2009, et nous venons d'ouvrir notre blog à l'intention de la famille et de nos amis qui sont loin de nous. Nous nous situons en Caraïbe, plus exactement à la Martinique.
Nous essaierons durant cette année 2009 de vous faire profiter de notre mode de vie au soleil.
N'en croyez rien, la vie à la Martinique n'est pas faite que de bronzette et farniente.

Jack traîne ses savates depuis 21 ans en Caraïbe, et Françoise, une dizaine d'années.
Nous avons des choses à vous raconter, nous commencerons par faire un résumé de nos vies séparées et communes durant les vingt dernières années.
ELIANE VI, le bateau de Jack nous a suivi et se trouve très content à son mouillage.
A très bientôt
Françoise et Jack